La psychanalyse a toujours été l’objet de critique. Le psychanalyste ne se situe pas son action sur le même plan que les autres théories psychologiques. Sa conception de l‘inconscient est en rupture avec la pensée classique. La psychanalyse n’est ni une idéologie (ou alors c’est une idéologie du désir), ni un savoir (ou un savoir du non-savoir), ni une morale, ni un ensemble de dogmes et encore moins une philosophie. Pour cette raison elle dérange les idéologues et ceux pour qui la volonté, la conscience ou les savoirs sont le centre de l’homme. Elle est d’abord une pratique de la parole dont découle une théorie, qui elle même change et se modifie au fur et à mesure du temps et des cures. La psychanalyse est une thérapie qui associe une théorie du psychisme à une philosophie de la liberté.

Pour dire les choses simplement, nos patients viennent dans nos cabinets parce qu’ils souffrent et qu’ils sont empêchés par des symptômes. Nous ne les regardons pas comme des malades, des anormaux, des handicapés ou des déviants. Nous ne cherchons pas à les traiter, à les redresser ou à les adapter, nous affirmons que leurs symptômes et leur souffrance ont un sens et que la parole peut les en libérer.

24 questions sur la psychanalyse

Comment devient-on psychanalyste ?

Pour être analyste, il faut avoir fait une analyse. C’est la condition première. Non, que la psychanalyse fasse de vous un initié, un être plus doué, meilleur ou qui possède…

À quoi sert une psychanalyse ?

Le but de la psychanalyse est de libérer les patients des obstacles et des barrières imaginaires (psychiques) qui les empêchent de vivre pleinement leur vie d’homme et de femme. Ceux…