Choisissez une ou un psychanalyste avec qui vous vous entendez bien et en qui vous avez confiance. Le travail analytique repose sur la qualité de la relation à l’analyste. Il est important qu’il ou elle soit disponible, à votre écoute, aimable et bienveillant. Cela veut dire que vous devez être capable de discuter de tout avec elle ou avec lui, y compris du prix des séances, de leur fréquence et de leur durée.
Du fait de son importance dans les sciences sociales et de sa place dominante par rapport aux autres thérapies, certains psychanalystes ont eu une attitude hautaine, cassante, froide et mutique sans s’interroger sur leur rôle et leur place dans le dispositif auxquels ils soumettaient leur patient. Cette période est heureusement terminée. Rien ne justifie le fait qu’un analyste soit impoli, discourtois ou même désagréable avec ses patients. Mais s’entendre bien avec son analyste ne veut pas forcément dire être toujours en accord avec lui. L’analyse n’est pas un conte de fée ou une lune de miel. Il peut y avoir des difficultés, voire des conflits. Et c’est d’ailleurs l’un des enjeux de la cure analytique que de travailler sur ces conflits et leurs origines. Ils doivent être analysés pendant la cure, dans le transfert.