Ce qui importe dans le processus de la psychanalyse, c’est la parole du patient dans la relation avec son analyste (ce que l’on appelle le transfert). Le fait que ce soit votre parole qui compte avant celle de votre psychanalyste, ne signifie pas qu’il doive s’obliger au mutisme. Votre psychanalyste peut parler, mais il doit parler pour faciliter votre parole et vous aider à faire que cette parole advienne. Cependant, il est possible qu’au cours de l’analyse, il y ait des moments de silence. Le silence n’est pas un moment où il ne se passe « rien ». Pourquoi ne pas lui laisser sa place ?

24 questions sur la psychanalyse

Comment devient-on psychanalyste ?

Pour être analyste, il faut avoir fait une analyse. C’est la condition première. Non, que la psychanalyse fasse de vous un initié, un être plus doué, meilleur ou qui possède…